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La partie cycle de l'ETDR - Présentation de mon exemplaire

Produite un peu moins d'un an, il faut bien le dire, partir à la recherche d'une ETDR est avant tout une affaire de patience et de chance ! "Seulement" 20 ans m'auront été nécessaires avant de trouver la mienne sur un site de petites annonces en ligne bien connu...et avoir épluché régulièrement les périodiques et sites spécialisés !

L'ETDR présente des caractéristiques facilement identifiables malgré un aspect général ressemblant beaucoup à l'ETD de série. On peut se demander d'ailleurs si la volonté de cacher les spécificités de la machine ne révèle pas en réalité le caractère rigoureusement promotionnel de l'engin construit peu après la sortie de l'ETD de série...

- Cadre et fourche : identiques en tout point à ceux de l'ETD de série, sans numérotation particulière.

La fourche est celle de l'ETD à double effet (ressorts et hydraulique) et possède un frein de direction réglable par molette. A noter, le pas de vis de mon frein de direction a été racourci pour privilégier une position couchée et éviter que la tête du malheureux pilote ne vienne le heurter !

La fourche réputée fragile (pouvait se vriller en cas de freinage musclé, parait-il !) a parfois bénéficié d'un renfort en aluminium. Il est probable que ce ne fut qu'un accessoire et non une spécificité des ETDR car peu en possèdent sur les photots d'époque. Plusieurs machines d'époque (voir la machine de Behra, ou celle de Moser dans la gallerie ci-vontre) sont d'ailleurs montées avec des fourches à parallelogramme réputées plus légères et davantage rigides.

- Equipement : Les différents équipements de l'ETD de série ( klaxon, phare, compteur, porte bagage...) ont bien souvent été supprimés pour gagner en poids.

La selle d'origine est souvent remplacée par un bricolage maison ou complétée par un pouf monté sur le garde-boue arrière. Ma machine est équipée d'un tansad bricolé et monté sur la structure d'origine. L'ensemble est donc suspendu et s'offre le luxe d'une poignée pour le démarrage à la poussette ou une promenade sportive avec Madame jusqu'au circuit !

Le sélecteur d'origine est quasi systématiquement remplacé par des commandes reculées "maison".

Le guidon est très souvent celui d'origine (le mien est la seule pièce vraiment anachronique !), mais on remarque qu'il est souvent retourné la "tête en bas" afin d'abaisser la position du pilote. En 1950-51, les guidons sports ou bracelets sont des accessoires rares et la quasi exclusivité des machines italiennes en ce début de décennie !

Le compteur de vitesse ne semble n'avoir jamais été conservé (mais était t-il seulement proposé avec la machine ?) et les montages de compte-tours semblent rares (aucune trace sur les photos d'époque connues). Jean Nougier en montait un systèmatiquement sur toutes ses créations avec une platine positionnée sur le réservoir.Le compte-tours Jaeger de ma machine est un montage maison d'époque. La prise du compte-tours est montée en bout d'axe de la magneto. Le petit carter protégeant le couple conique entrainant la magneto s'est vu doter d'un petit regard vissé pour accéder au graissage de l'ensemble, un peu exigu, couple conique / prise du compte tours ! L'absence de cet équipement a peut-être rendu plus difficile le peaufinage des réglages pour les rares propriétaires d'ETDR...

- Roues, pneus, freins : ce sont, le plus souvent, les jantes étroites des 100cc. Sur mon ETDR les pneus sont des 24x2.375 à l'avant et un 19x2.75 à l'arrière. Les freins sont ceux de série de l'ETD.

La pédale de frein est souvent raccourcie en guise de commande reculée.

- Carrosserie :

Le réservoir semble celui des 125 de série, mais comme pour d'autres ETDR, il semblerait qu'il y ai des réservoirs de 100cc MT1 dont on aurait découpé la platine du levier de vitesse ? Des traces suspectes à cet endroit me laissent penser que c'est peut être le cas du mien. Mystère...

Les garde-boue sont clairement des 100cc montés sur des haubans de 125 de série. C'est une marque de fabrique commune à toutes les ETDR (sauf modifications ultérieures par les propriétaires bien entendu). Plusieurs machines comme celle de Onde, on un ensemble selle/garde-boue arrière jooliement carossé en aluminium, mais ce sont des réalisations maison.

Concernant l'assemblage des ETDR, plusieurs amateurs éclairés de la marque pensent que seul le moteur et/ou les pièces étaient livrées aux concessionnaires avec un guide ; à leur charge de monter le tout autour d'un cadre de série. Dans ce cas, cela expliquerait que toutes ces machines aient pu posséder quelques caractéristiques propres, résultant d'un assemblage réalisé par les concessionnaires eux même. Cette piste pourrait expliquer aussi la difficile mise au point du modèle...

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