
L'ETDR
et les 125 TerroT en course !
Histoire d'une rareté au goût d'inachevé


Une Méchant EDV, pour les débuts d'un grand champion !
"Une machine valable" pour débuter. L'EDV de Jean Auréal
Dénommée "ETDM" (sic !) dans cet article de Moto Revue (n° 1581 du mars 1962), cette préparation, sur base EDV avec des pièces d'ETDR, fut semble t-il l'une des toutes premières, si ce n'est la première, montures du triple champion de France (125cc, 250cc et 350cc) dans l'écurie Sonauto Yamaha. Il est à noter que les pièces ETDR sont fournies par l'usine et que la société dijonnaise semble encourager et soutenir les jeunes pilotes encore à cette époque.
Avec cette machine Jean Auréal enregistre des résultats tout à fait honnorables, si l'on garde en mémoire que l'EDV, contrairement à la Tenor, n'est qu'une machine utilitaire dotée d'un cadre peu sportif et d'un moteur hérité (malgré quelques améliorations notoires) de l'EP des débuts.
Ainsi il termine sur cette machine :
1er en 125 cc en catégorie « course » le 24 avril 1960, Autodrome de Linas-Montlhéry (Circuit 6.3 km), 4èmes "2 Heures de Vitesse" - Coupes Eugène Mauve
(Source : Fr. Moto n° 76)
et
2nd le 25 septembre 1960, Autodrome de Linas-Montlhéry (Circuit 3,3 km) aux Coupes de Paris. Derrière Benjamin Savoye (sur FB-Mondial)
Il est surprenant qu'un magazine comme Moto-Revue pouvait se montrer aussi "léger" quant à la dénomination d'une machine française alors bien connue, et dont la promotion pouvait être assurée dans cette revue...
Relevons, enfin, le contexte de l'article qui rappelle une des causes de l'effondrement du deux roues sport en France faute de clients jeunes : la Guerre d'Algérie...
Cliquez sur l'image pour accéder à l'article de Moto-Revue (communiqué par Thierry Philippon)