"Jean Behra fut le meilleur pilote français de la première décennie de la F1. mais il y avait trop de violence, trop de rage, en lui."

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          C'est ainsi que le célèbre photographe Bernard Cahier qualifiait celui que les Français espéraient être l'aiguillon de Maurice Trintignant sur les circuits de F1 de 1951 à 1959, année de sa mort au volant de sa Porsche 718 RSK sur l'anneau de l'Avus.

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          Premier pilote de F1 à avoir décoré son casque (blanc à damier) pour être reconnaissable du public, celui que l'on connait surtout pour sa carrière sur quatre roues, commença, comme beaucoup, sa carrière sportive sur deux roues en 1936.

            Son certif' en poche, il se voit offrir un vélo, avec lequel il découvre la compétition et ... remporte le championnat des amateurs des Alpes-Maritimes !

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             En 1936, il achète 35frs sa première moto : une BMA Monet Goyon qu'il revend quelques mois après dix fois son prix d'achat après l'avoir préparé et mené sur les courses locales. Il continue de se faire la main sur une BMA Terrot avec laquelle il remporte 3 fois la course de côte de la Turbie. Il poursuit avec une 175, qui lui vaut son premier accident à Nice, puis une 250 Magnat-Debonet, puis en 1939 une 350 Monet Goyon. Après guerre il rachète une Terrot HCP (magnifique 350cc usine d'avant guerre) avec laquelle il gagne à Nice et Saint-Cloud devant Georges Monneret qui pilote une Vélocette toute neuve... Il sera champion de France de 1948 à 1951 sur diverses machines.

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          A l'époque des deux photos ci-contre, Behra n'est pas un pilote exclusif Terrot, puisque dans les plamarès des mêmes années il apparait, par exemple pur la catégorie 125, sur MV Agusta :

- 1er en 125 au 3ème Grand Prix de Paris de Montlhery le 30 avril 1950

- Critérium International de Nice le 1er mai 1950 où il termine 1er en 125 devant... une Terrot menée par Rivoira.

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           Parmi les motos qu'il pilota signalons la 175 LCP qui fut l'objet des soins de Padovani jusqu'en 1954, qui pâssa des mains de Behra à Lamontagne puis Tessier. La devise de Behra étant "Vaincre ou casser" on peut ainsi mieux juger de la qualité de ses machines !